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Quelques témoignages de nos anciens élèves

Noé, MP 2020, Supaéro Toulouse

 

J'ai vécu la prépa à la fois comme une expérience permettant de gagner en maturité dans un cadre d'études très privilégié, et aussi comme deux années géniales à rencontrer plein de gens différents et à créer toutes sortes de liens avec plusieurs personnes qui vont finir par faire partie de tes meilleurs amis sans que tu t'en rendes compte, simplement parce que tu vis une expérience très particulière qui rapproche facilement, surtout avec l'internat. 

 

J'ai intégré l'ISAE-Supaero au bout de mon année de MP et hésité à redoubler pour tenter mieux, d'autant plus qu'une partie de moi n'avait pas vraiment envie de partir de cet environnement, comme quoi ce n'est pas nécessairement une expérience à mal vivre. 

 

Le lycée Pierre d'Ailly dispose d'un bon rapport entre bonne ambiance et bon niveau, avec une classe pour chaque filière, chacun est particulièrement encadré, tout le monde se connaît, l'entente est souvent très bonne. 

Pas de crainte pourtant à avoir quant au fait que ce soit une "petite prépa".  En effet si j'ai pu intégrer une bonne école, c'est le fruit d'un travail régulier depuis le début de la MPSI et des moyens qui m'ont été donnés par les professeurs dès que j'ai commencé à avoir de l'ambition. Même si le lycée d'Ailly prépare la majeure partie de ses classes au concours CCINP, si tu te démarques en cours d'année en montrant de très bons résultats, tu seras rapidement encadré personnellement pour te permettre de préparer les concours les plus durs. 

 

Mes conseils clés :

  • Choisis l’internat ! 

  • Te mets pas la pression, garde en tête que tu dois travailler mais si t’en peux plus te force pas c’est normal de devoir faire des pauses. 

  • Sois efficace, concentré et ordonné dans ce que tu fais, c’est le plus important et c’est ce qui permet de prendre applicable le conseil du dessus.  La clé de l’efficacité je pense, est dans le fait que tu dois comprendre ce que tu fais et pourquoi tu le fais, même dans un exercice complètement abstrait en maths. 

  • Mon dernier conseil c’est profite de tout ce que tu auras à disposition parce que tu vas passer deux ou trois années très particulières que t’es pas prêt d’oublier!

Ayziliya P, MP 2019, INSA Lyon

 

J’ai choisi la CPGE du lycée Pierre d’Ailly car cela m’a permis de suivre une formation de qualité tout en restant dans un cadre agréable et personnalisé.

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En effet, le suivi a été personnalisé, les enseignants ont adapté les devoirs surveillés et ont aménagé les cours supplémentaires en fonction des concours choisis, ainsi que la préparation à l’oral. 

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De plus, les professeurs ont été à l’écoute : on faisait le point sur les méthodes de travail, on a été prévenu pour toutes les démarches administratives liées aux concours et j’ai toujours eu les réponses à toutes mes questions. Cela peut être un atout véritable pour comprendre le cours, les points importants abordés en TD, DS, DM. 

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Enfin je ne garde que des souvenirs positifs de mon parcours dans cet établissement.

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Arthur B, PC 2019, EIVP
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Salut à toi, qui, probablement au lycée, cherche à trouver ta voie pour les années à venir. Je vais par ce petit texte te présenter mon expérience en prépa.

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J’ai intégré le lycée Pierre d’Ailly en PCSI en étant un peu dans le flou concernant mon avenir, la prépa ne « fermant que très peu de portes » et même si le début n’a pas été de tout repos, je me suis assez vite pris au jeu de cette formation. Du travail, de la motivation et du sérieux ont été les maîtres mots de mes 2 premières années dans ce lycée. Vient alors le moment des concours et des résultats de 3/2 (utilisé pour nommer ceux qui font leur première deuxième année, les 5/2 pour les redoublants). Malgré des concours qui se sont plutôt bien passés, je ne savais toujours pas dans quelle filière me diriger et j’ai ainsi décidé de redoubler et donc de « faire 5/2 ».

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J’ai ainsi intégré l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) qui forme des ingénieurs en génie urbain.

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Pour revenir à mes 3 ans de prépa, il s’agit probablement de mes 3 plus belles années. Beaucoup de gens pourraient s’étonner de ce sentiment mais en réalité si on joue le jeu, la prépa se passe très bien, notamment grâce à des professeurs concernés à 100% par notre réussite, bienveillants, toujours disponibles pour répondre à un mail, une question. L’entente et la bonne ambiance entre les élèves ont également été déterminantes dans le bon déroulé de ces 3 ans, contrairement à certains clichés, la compétition entre élèves est inexistante et l’ambiance est au beau fixe.

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Je finirais simplement par te donner ce qui me semble être la recette (pas magique malheureusement car il y a autant d’élèves de prépa que de recettes) pour réussir sa prépa. Le plus important est d’y aller avec l’envie et la rage de se donner à fond car, à mon humble avis, le seul moyen de bien vivre sa prépa est d’y être acteur et non spectateur.

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Agathe D, MP 2019, ENSAI

 

Après ma terminale, j’ai fait le choix d’aller en prépa MPSI/MP au lycée Pierre d’Ailly, dans lequel j’ai passé trois années. Malgré tous les sacrifices que ce cursus implique, je ne regretterai jamais d’être passée par là. Alors oui, certains clichés que l’on entend sur la prépa sont vrais et si vous songez à poursuivre vos études dans cette voie ça ne sera pas facile tous les jours. Effectivement, le rythme est intense et la prépa c’est quelque chose d’ingrat parfois : beaucoup de travail pour peu de résultats. 

 

Mais, la prépa ça n’est pas que des larmes, il y également un aspect humain derrière qu’il est essentiel de préserver si l’on veut réussir. 

 

J’ai pu trouver cela dans ce lycée, parce que les professeurs ont toujours été attentifs à nos besoins, à privilégier notre santé avant tout. Ils n’ont jamais cessé de croire en nous et de nous pousser à donner le meilleur de nous. 

 

Il est en de même pour la bonne entente entre les élèves qui permet de ne jamais se sentir seul et de toujours avoir un soutien derrière soi. Le fait est que dans cette prépa, la compétition n’est pas omniprésente, on s’aide, on s’épaule et on veut que les autres réussissent tout autant que nous. L’objectif final, c’est les concours et chacun souhaite intégrer une école différente (la plupart du temps). Enfin, peu importe ce que l’on vise comme école, avec beaucoup de travail et de motivation tous les concours sont accessibles en venant dans cette prépa, on ne se ferme aucune porte !

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Forcément je ne dis que du bien de cette prépa parce que c’est elle qui m’a en partie permis d’intégrer l’école que je voulais à savoir l’ENSAI Rennes.

Thibaud H, PC 2019, ENAC
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J’ai passé 3 ans en PCSI/PC au lycée Pierre d’Ailly avant d’intégrer la filière epl de l’ENAC. 

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Bien que la prépa demande un travail et un investissement considérable je garderai un très bon souvenir de mes années de prépa. Les professeurs étaient toujours là pour nous soutenir et pour répondre à nos questions et les petites classes (environ 25 élèves) permettent un accompagnement quasi personnalisé ce qui est un confort non négligeable en prépa. Je me suis vraiment senti bien entouré et en milieu bienveillant pendant ces 3 ans. De plus je me suis fait de très bons amis là-bas. 

 

Par ailleurs, la prépa m’a beaucoup enrichi personnellement. J’y ai appris une rigueur de travail, à savoir jongler entre plusieurs priorités, à trouver l’organisation qui me correspond le mieux, à connaître mes limites face au travail.  

 

Si je pouvais vous donner un conseil pour tenir le rythme en prépa ce serait de trouver une rigueur de travail et de garder une bonne hygiène de vie, surtout concernant le sommeil. 

 

Vous l’aurez compris, je ne garderai que du positif de ces trois ans qui m’auront amené à l’école que je rêvais d’intégrer ! 

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Marie C, MP 2019, Polytech Nice Sophia
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Après le lycée, j'ai choisi d’intégrer la prépa MPSI/MP au lycée Pierre d’Ailly puisque je ne savais pas précisément ce que je voulais faire plus tard et que je voulais continuer à faire des mathématiques et de la physique. Les deux années ont été rudes mais très enrichissantes. Le travail ne paie pas toujours ce qui entraîne parfois des baisses de moral mais la prépa est une expérience très formatrice, où les professeurs sont toujours à l’écoute, prêts à aider et à répondre aux questions et où il y beaucoup d'entraide dans la classe. Ces deux années permettent vraiment d'en apprendre davantage sur les matières étudiées mais aussi sur soi-même et sur son orientation.

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En somme, je vous conseille d'aller en prépa même pour ceux qui envisagent une prépa intégrée puisque cela permet d'avoir une certaine avance sur le programme et des méthodes de travail efficaces.

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Erwan S, PC 2019,
École de Chimie de Montpellier
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J’ai intégré la CPGE du Lycée Pierre d’Ailly, où j’avais passé mes années de lycéen. Avant d’y entrer, j’avais des appréhensions liées à la difficulté et au fameux « esprit concours » mais j'étais attiré par la convivialité de cette CPGE (et sur conseil de ma professeur de mathématiques du lycée).

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Je suis rentré en classe de PCSI, puis j’ai enchaîné avec PC et enfin 5/2 (redoublement de la deuxième année pour viser des écoles mieux classées). Alors oui c’est très difficile, il y a des moments de doute, des déceptions, des soirées/nuits de travail, des échecs. Mais il ne faut pas oublier l’expérience extraordinaire qu’est la « prépa » : chacun y rentre avec son niveau, ses origines, sa culture mais avec pour unique objectif d’intégrer l’école tant rêvée (ou celle qui va le devenir pour ceux qui ne savent pas quoi faire).

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Les petits effectifs ainsi que l’encadrement sont parfaits pour progresser, passer de bons moments et faire de belles rencontres, et pour personnaliser son parcours par la suite. J’ai personnellement eu des moments compliqués, de doutes sur ma présence en prépa mais des professeurs attentionnés et des amis ont toujours été là pour m’aider et m’ont permis d’en arriver là où j’en suis aujourd’hui, c'est-à-dire à l'ENSCM, école de chimie de Montpellier.

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Finalement, ces années ont été parmi les meilleures de ma vie et je ne regrette pas d’avoir été en CPGE pour les expériences vécues et l'expérience acquise qui se révèle infiniment précieuse pour la suite de mon parcours.

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Jan M, MP 2018, SUPAÉRO

 

Salut à toi cher lycéen !

 

J'ai passé mes 3 ans de lycée à Pierre d'Ailly où j'ai eu mon Bac S en 2015 et par la suite j'ai été pris en prépa à d'Ailly aussi.

 

J'ai passé les 2 premières années en MPSI/MP à l'internat où j'ai découvert la super ambiance et le monde de la prépa. À la fin de la deuxième année, j'ai passé les concours CCP et Centrale et j'ai choisi de faire 5/2 parce que je voulais tenter le concours de l'X.

 

Si je devais décrire simplement ce que j'ai vécu pendant les 2 premières années, je dirais qu'il faut bosser mais surtout qu'il faut en profiter pour créer des relations avec les personnes que tu vas rencontrer, parce que l'internat et la prépa à d'Ailly créent une ambiance familiale qu'on ne trouve pas n'importe où ailleurs ; on a des personnes sur qui compter quand on est en galère et on a tout pour profiter de nos 2 ans.

 

Alors, plein de gens te diront que la prépa c'est de la souffrance mais je ne l'ai absolument pas vécu comme tel, les professeurs sont là pour t'épauler et t'aider à atteindre tes objectifs, et il y a beaucoup de solidarité et d'entraide au sein des classes et des promos.

 

Pendant ma 5/2, j'ai décidé de tout mettre en œuvre pour avoir les concours que je souhaitais, et ça a payé puisque j'ai réussi à être admissible à l'X, et j'ai finalement choisi d'intégrer l'ISAE-SUPAERO sur le concours des Mines, et je ne sais pas si j'aurais eu cette détermination dans une autre prépa.

 

Pour résumer ces 3 années et pour t'aider à faire ton choix, je te conseillerais:

- d'aller en internat

- d'en profiter pour t'éclater avec les nouvelles personnes que tu vas rencontrer

- de faire la part des choses entre le travail et ce qu'il y a autour

- de ne pas avoir peur de te fixer des objectifs ambitieux

- et surtout de profiter de la proximité qui existe entre professeurs et élèves.

 

Voilà, j'espère que ça va t'aider à faire ton choix, et retiens bien que peu importe ce qu'il se passe pendant la prépa, tu en sortiras forcément avec une école qui te plaira !

Alexandre V, PC 2017, Arts et Métiers
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J’ai 21 ans et j’ai effectué 3 ans en CPGE dont 2 au sein du lycée Pierre d’Ailly. Premièrement, j’ai passé une année en PTSI au lycée Jean-Baptiste Say à Paris. Malheureusement, il m’a manqué 0,5 point sur ma moyenne générale pour passer en PT* et j’ai donc été renvoyé de l’établissement tout en ayant reçu le droit de passer en PT ou en PSI ailleurs.

Par la suite, je suis retourné sur Compiègne où j’avais réalisé à la fois mon collège et mon lycée. J’y ai alors intégré la classe de PCSI au lycée Pierre d’Ailly.

J’avais un peu d’appréhension car après mon premier échec en prépa, je savais à quoi m’attendre en prenant le pari de retenter cette aventure, c’est-à-dire, comme l’a dit Churchill, « du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ». Pour celui qui n’a jamais fait une année en prépa, ces mots peuvent paraître inappropriés, l’autre sait…

Si je devais décrire simplement ce qu'est la prépa, je répondrais : une incroyable expérience humaine.

On rencontre des personnes provenant d’ailleurs, avec une culture différente, venant d’autres milieux sociaux, partageant un point de vue sur le monde singulier; cependant tous ont un seul objectif : intégrer l’école de leurs rêves.

Et pour cela, ils ont décidé de sacrifier probablement les plus belles années de leur vie, toutefois le jeu en vaut la chandelle !

Alors, oui, la prépa c’est éprouvant à la fois sur le plan physique mais aussi, et surtout, sur le plan psychologique. C’est travailler des nuits entières jusqu’à n’en plus pouvoir, c’est restreindre ses activités extra-scolaires, certains diront même c’est « ne plus avoir de vie ». C’est aussi avoir beaucoup donné parfois pour avoir tout juste la moyenne, c’est douter encore et toujours de soi, savoir si « ça va le faire ou pas », etc.

Certes…

Néanmoins, après avoir passé 3 ans de ma vie en CPGE et si aujourd’hui on me donnait la possibilité de choisir de faire prépa ou non, je répondrais « OUI » !

Oui parce que je me suis fait de super amis avec qui j’ai partagé mes peines et mes joies, mes moments de doute comme ceux de triomphe. Parce que j’ai ri beaucoup et parce que j’ai pleuré souvent. Parce que c’étaient eux, parce que c’était moi.

Ça m’a permis de prendre confiance en moi, de savoir ce que je valais réellement, d’apprendre des notions qui me seront utiles plus tard, et de mieux me connaître tout simplement. Je n’ai aucun regret d’avoir choisi cette voie car la prépa c’est aussi un peu « l’école de la vie ».

Gwendoline D, PC 2017, UTC
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Cher Lycéen,

Je m’adresse à toi aujourd’hui pour te faire part de mon expérience en CPGE scientifique. Il y a trois ans, j’étais à ta place en terminale S, et je me posais la question suivante : « École d’ingénieur ou prépa ? » Tu l’auras compris, si je te parle aujourd’hui, c’est que j’ai choisi d’aller en prépa (PCSI puis PC) au lycée Pierre d’Ailly à Compiègne.

Tout d’abord, la prépa, c’est deux ans de travail, mais pas que ! personnellement, je ne regrette absolument pas mon passage en prépa, car cela m’a permis d’être plus mâture et plus sûre de moi. En effet, si tu choisis la prépa, tu auras un enseignement optimal ainsi qu’un encadrement de grande qualité grâce aux professeurs qui sont là pour te faire progresser et t’épauler. Tu auras également les fameuses khôlles ; elles me faisaient plutôt peur au début, car étant une personne timide, je redoutais l’oral, mais finalement, c’est un excellent exercice qui m’a permis de m’exprimer plus aisément à l’oral. L’environnement n’est pas hautement compétitif, surtout à Pierre d’Ailly, où le cadre de travail est agréable et la ville de Compiègne est un bel endroit pour commencer ses études supérieures . De plus, les personnes de ma promo étaient solidaires et toujours prêtes à s’entraider. Enfin, si de surcroît, tu es à l’internat, tu pourras davantage profiter de cette ambiance plaisante, idéale pour travailler efficacement.
A la fin des deux années, tu as des concours d’accès aux grandes écoles, qui te permettent d’intégrer une école d’ingénieur. Il y a également d’autres voies : les écoles sur dossier, les magistères et si rien de tout cela ne te convient, tu peux faire une troisième année pour tenter mieux.
Dans mon cas, j’ai passé les concours CCP et E3A. J’ai été admissible partout. Cependant, avant les concours, j’avais envoyé mon dossier à l’UTC, et j’y ai été admise suite à un entretien et compte-tenu de mes résultats d’admissibilité. J’ai passé les oraux du concours CCP sur Paris, et le jour des résultats, j’ai pu découvrir que j’étais également admise à Chimie Lille (une école de chimie réputée qui s’intègre à partir du concours CCP). Après réflexion, j’ai choisi d’intégrer l’UTC à la rentrée 2017.

Je voudrais te donner un conseil  afin de choisir entre prépa et école d’ingénieur en post-bac : si tu n’es pas sûr de l’école que tu veux intégrer, si tu veux te laisser encore deux ans pour réfléchir de découvrir d’autres écoles, si la charge de travail et les concours ne t’effraient pas et que tu es prêt à découvrir un large spectre de disciplines scientifiques : mathématiques, physique, chimie et informatique, alors va en prépa !

Le jour de ma remise du diplôme du baccalauréat, on m’a dit « Soyez ambitieux, audacieux et courageux ! » j’aimerais ajouter : « ayez confiance en vos choix ». Bon courage pour ta dernière année de lycée et pour la suite.

Baptiste B, PC 2014, Centrale Marseille
 

Pour tout dire, je garde un excellent souvenir de mes années de prépa à Pierre d’Ailly, qui sont pour le moment parmi les meilleures années de ma vie. Premier de ma classe dans un lycée difficile, j’ai décidé d’intégrer une PCSI à Compiègne pour tenter l’expérience, et puis aussi, également, parce que c’était le chemin rêvé pour toute personne bonne en sciences sans un projet totalement défini derrière. La rumeur d’une équipe pédagogique favorisant les meilleurs au détriment des derniers s’est révélée être un mythe sans fondement : à vrai dire, c’est grâce aux profs que j’ai réussi à m’en sortir au début de ma PCSI. Des profs motivés, dynamiques, efficaces, enfin bref à l’opposé du stéréotype du prof de prépa se régalant des larmes de ses élèves brisés. Du coup, après trois années de prépa, j’ai eu la chance d’intégrer Centrale Marseille en 5/2.

Paul R, PC 2014, magistère de physique fondamentale d’Orsay
 

Au lycée Pierre d'Ailly, en plus des petits effectifs, le principal atout est que les professeurs savent distinguer le scolaire de la connaissance pure, et s'adaptent de façon individuelle à leurs élèves, en fonction de leur besoins et de leurs centres d'intérêt, ceci tout en veillant à préparer efficacement le groupe classe aux concours de fin de Spé. D'autre part, les professeurs sont impliqués dans les relations prof-élèves et cela permet une ambiance sympathico-sérieuse : il arrivera que la question que vous vous posiez la veille trouve une réponse dans un simple bonjour matinal ; véridique !

Plus personnellement, mon parcours est la preuve que les classes préparatoires ne sont pas faites pour former des ingénieurs, mais pour former des SCIENTIFIQUES avant tout. En faisant une prépa, on peut aussi bien poursuivre derrière une formation purement théorique, comme la recherche en physique, en maths ou même en sciences appliquées, que suivre le cursus plus standard des écoles d'ingénieurs.

Dans tous les cas, il faut, au cours de ces deux (trois?) années, faire confiance à l'expérience des professeurs et surtout ne pas hésiter à s'impliquer dans les cours : trop nombreux sont les élèves qui échouent d'une façon ou d'une autre par manque d'investissement. En effet, la prépa peut aussi servir d'ouverture sociale pour les plus timides d'entre nous, notamment avec l'aide de l'internat, dans lequel, je le rappelle, le travail doit être effectué avec autant d'enthousiasme que les batailles de mousse à raser, c'est primordial !

 

Sébastien K, MP 2013, Centrale Nantes
 

Je garde un très bon souvenir de mes deux ans passés en classe préparatoire au Lycée Pierre d'Ailly.

Le jour de la rentrée en MPSI j'avais une forte appréhension sur ma capacité à endurer ces deux années difficiles (la quantité de travail, l'esprit « concours », ...). Je me suis alors rendu compte que les clichés concernant la prépa n'avaient pas lieu d'être dans ce lycée.

S'il y a réellement beaucoup de travail, ce n'est pas insurmontable. C'est l'occasion de découvrir ses propres capacités, et de les augmenter en acquérant des réflexes et des méthodes de travail, avec l'aide de professeurs soucieux de leurs étudiants. Les cours sont dynamiques et intéressants, et j'ai tiré une grande partie de mon enseignement des heures de colles. N'ayant pas de projet professionnel précis, j'ai eu deux ans pour découvrir les sciences au travers d'un enseignement généraliste dans un cadre agréable et rassurant. En effet, en MPSI puis en MP, les professeurs et camarades de classe ont toujours été là pour répondre à mes questions et me soutenir. Une ambiance solidaire et conviviale règne au sein des élèves de prépa (qu'ils soient littéraires, scientifiques, internes ou externes) en classe, en pause, à la cantine, au CDI, dans le grand parc du lycée. Ce fut un cadre idéal pour me préparer aux concours.

 

Ainsi, durant ces deux ans de prépa au lycée Pierre d'Ailly, j'ai été initié à la rigueur scientifique, j'ai appris et compris une grande quantité de choses, j'ai fortement augmenté mes capacités de travail et de réflexion. J'ai également pris confiance en moi et j'ai appris à ne pas reculer devant la difficulté. Enfin, j'ai rencontré des personnes formidables durant ces deux années et me suis fait de très bons amis.
Hélène M, MP 2013, INSA Lyon
 

Après 3 ans de prépa au Lycée Pierre d'Ailly en filière MP, j'ai réussi à intégrer l'INSA de Lyon dans le département Génie Industriel. Beaucoup de personnes ont cette image de la prépa comme étant une période « cauchemardesque » où nous sommes coupés du monde avec comme seule compagnie nos livres de maths et de physique. C'est une réalité mais qu'il faut toutefois nuancer. Certes, la charge de travail est colossale, nous devons travailler tous les jours, les weekends et même pendant les VACANCES (même sur la plage, il faut lire les livres de français pour la rentrée !!!). Tout d'abord, c'est pour réussir nos 2 heures de colle par semaine et nos devoirs surveillés le samedi matin mais ensuite pour se préparer aux concours qui sont l'aboutissement de ces années. Ce n'est pas facile tous les jours : stress, pression, travail font partie de notre quotidien. Mais quand on réussit à intégrer l'école de nos rêves, on se dit qu'après tout, ce n'était pas si « horrible » que ça. En effet, j'ai fait de nombreuses et belles rencontres, l'ambiance était très bonne et les professeurs étaient toujours à l'écoute, prêts à nous aider et nous soutenir en toute circonstance.

La prépa, c'est aussi, acquérir des méthodes de travail, de la rigueur, une organisation hors norme ; se forger un mental d'acier (après avoir passé des centaines de colles, dont quelques unes où les professeurs nous disaient que c'était « vraiment pas terrible » pour rester polie, nous pouvons TOUT surmonter). Pendant mes 3 ans, je n'avais qu'une envie : arrêter de passer tout mon temps à travailler pour souffler un peu. Finalement, mes efforts ont été récompensés, malgré ces 3 années de dur labeur, j'ai pu obtenir l'école que je voulais.

Rétrospectivement, je garde de la prépa un très bon souvenir dans la mesure où c'est une expérience unique qui nous donne les outils indispensables pour poursuivre notre cursus professionnel.

CONCLUSION : LE JEU EN VAUT LA CHANDELLE !!!

Pauline S, PC 2012, ENSTA Bretagne
 

Après deux ans de classe préparatoire en PC au lycée Pierre d’Ailly, j’ai passé le Concours Commun des Mines et j’ai pu intégrer une école de notoriété croissante : l’ENSTA Bretagne à Brest dont je suis pleinement satisfaite. Cette période de classe préparatoire au lycée Pierre d’Ailly m’a vraiment permis de préparer efficacement les concours aux Grandes Écoles tout en restant près de ma famille. Un de ses principaux avantages est la convivialité qui y règne. Les élèves ne sont pas trop nombreux, et tout est fait pour favoriser le travail en petits groupes. L’ambiance « concours » y est bien moins palpable que ce à quoi je m’attendais, ce qui m’a permis de me préparer plus sereinement et plus sainement que si j’avais quitté la région. Je garde un bon souvenir de ces deux années. La classe préparatoire demeure un challenge qu’il est plus facile de remporter dans de bonnes conditions psychologiques. En plus de bonnes méthodes d’organisation, j’ai pu y apprendre que la persévérance et l’espoir étaient les moteurs de la réussite. Enfin grâce à la classe préparatoire, j’ai appris à apprécier la vie telle qu’elle vient et ainsi à la rendre encore plus belle.

Bilal H, MP 2010, Télécom Saint Étienne
 

J'ai vécu la prépa très positivement. J'avais un rythme de travail régulier (mais siiii) et la pratique sportive ainsi qu'une bonne hygiène de sommeil ont été des points clés de ma formation. Avec le recul, je suis très satisfait des connaissances et de la manière de penser que j'ai acquises. J'ai appris au cours de mes expériences qu'un ingénieur est une personne qui trouve vite des solutions. La prépa ne m'oblige pas à rester ingénieur, mais elle a fait de moi une personne ingénieuse (je crois =p). Actuellement dans le domaines des technologies pour la santé à Montpellier dans le cadre d'un double diplôme avec Télécom Saint Étienne, mon école d'origine, je suis très satisfait de mon parcours qui m'a laissé beaucoup de libertés : voyages à l'étranger pour des stages, année de césure, flexibilité de la formation. La prépa n'était pas indispensable, mais aujourd'hui, je ne pense pas que j'aurais pu devenir qui je suis d'une autre manière.

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